Vouloir maigrir grâce à la méthode des régimes, c’est prendre le risque de prendre du poids au fil du temps et de se retrouver vingt ans après avec vingt kilos supplémentaires !
La restriction est dangereuse, aussi bien sur le plan psychologique que sur le plan physique.
Sur le plan psychologique, la restriction peut entrainer des boulimies et des hyperphagies : mon cerveau provoque des envies irrépressibles d’aliments que le régime suivi proscrit. S’en suit bataille intérieure, tentative de résistance, frustrations importantes et, tôt ou tard, abandon final de la bataille avec consommation effrénée de l’aliment interdit. Le résultat est une grosse culpabilité qui va entrainer un nouveau cercle vicieux de restriction : "c’était la dernière fois que je mange ça !"
Sur le plan physique, la restriction et les régimes entrainent une résistance progressive du corps à lâcher ses réserves de gras. Car il faut le dire, la réserve graisseuse est une réserve de vie pour l’organisme. En cas de coup dur, il veut pouvoir compter sur ses réserves énergétiques pour pouvoir faire face. Chaque régime est un épisode de famine pour le corps. Il va utiliser ses réserves, mais s’empresser de les reconstituer à la moindre occasion. Et plus il y a de "famines" et plus il opte pour reconstituer des réserves importantes. D’où la prise de poids progressive au fil du temps et au fil des régimes.
Vous l’avez compris, les régimes ne sont pas la solution. Bien au contraire, ils sont contre-productifs.
La première étape pour sortir de se combat est d’accepter son poids génétique.
Mais quel est mon poids génétique ? C’est le poids que je maintiens de façon stable sans faire d’effort particulier en matière d’alimentation : je mange de tout et selon ma faim.
Beaucoup d’entre nous ne connaisse pas leur poids génétique. Il n’est jamais trop tard pour l’expérimenter ! Et rassurez-vous, un poids génétique n’est ni dans le surpoids, ni dans l’obésité. Mais il n’est peut-être pas non plus le poids qu’affichent les mannequins retouchées par Photoshop !