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Accepter et vivre bien avec son corps

Comment accepter son corps dans une société qui prône l'hyper-minceur à tout prix ?

Crédits photo : sharon-mccutcheon-658466-unsplash.jpg |

Quand une personne est insatisfaite de son corps, elle a du mal à être et à vivre bien dans sa peau et ressent une grande souffrance au quotidien.
De nombreux problèmes de poids (perte et prise de poids, régimes divers) sont la conséquence de cette non-acceptation.
La Thérapie Comportementale et cognitive peut aider à (re)trouver un regard positif sur son corps et sur soi-même avec des exercices personnalisés et une réflexion plus globale.
Voici quelques exemples que la thérapie vous proposera :

- On commence par se relaxer afin de prendre conscience des sensations corporelles, en s’arrêtant sur les endroits de notre corps qui nous déplaise plus particulièrement
- On apprend à prendre soin de son corps en s’appliquant de la crème tous les jours, en lui offrant des séances chez le masseur ou l’esthéticienne…
- On se replace dans son histoire à travers des photos ou des films de soi enfant, adolescent puis adulte.
- On travaille aussi sur des photos de famille.
- On se compare à l’autre et on développe ce qui nous plaît plus ou moins chez l’autre, chez soi.
- On apprend à s’affirmer avec des exercices simples et personnalisés pour prendre confiance en soi et s’apercevoir que nous ne sommes pas qu’un corps.
- On apprend à s’imposer au regard d’autrui : en prenant les transports en commun, en passant devant une terrasse de café bondée, en parlant devant un auditoire, en faisant du théâtre...
- On recherche ce que notre corps nous empêche de faire et on dialogue avec lui. Si, par exemple, vous trouvez votre nez trop grand ou trop gros, dites-le lui : « A cause de toi, j’ai raté un emploi ». Puis laissez la partie de votre corps concerné vous répondre : « Tout n’est pas de ma faute. Si tu n’as pas obtenu cet emploi, c’est que tu n’as pas su vendre tes compétences professionnelles. »
- On écrit un journal de gratitude : tous les jours pendant un mois, je remercie mon corps pour ce qu’il m’apporte, me permet de faire, pour ce qu’il me plaît en lui. Et régulièrement je relis mon journal de gratitude.