Maintenir sa motivation est souvent difficile

Attention le mois de Janvier est là !
C’est le mois des bonnes résolutions !
Comme à chaque nouvelle année ou à chaque nouvelle rentrée de septembre, nous voulons nous reprendre en main : « je vais faire plus de sport, je vais manger plus sainement, je vais perdre ces quelques kilos, qui me dérangent, je vais être plus ouverte aux autres, je vais passer plus de temps en famille,.. ». La liste est longue. Chacun d’entre nous est bien intentionné et compte bien garder le cap, c’est fois-ci…
Mais voilà, garder sa motivation, maintenir le cap vers nos objectifs , n’est pas chose aisée.
Il nous faut changer nos habitudes de pensées et de comportements. Et nos habitudes sont une seconde nature, tant nous les avons répétés et automatisés.
De plus, nous avons la fâcheuse tendance à sous-évaluer notre potentiel et, du coup, à nous décourager rapidement : « De toute façon, je ne vais pas y arriver. Ce n’est pas la peine de me donner tant de mal ». Ou encore : « A quoi bon ? Finalement ce n’est pas si mal comme c’est actuellement. »
Ce que nous ne savons pas, c’est que notre cerveau nous joue des tours : nous sommes tiraillés entre, d’une part notre système de récompense, le circuit que l’on pourrait qualifier de "chaud" car il est impulsif et nous pousse à rechercher et à succomber au plaisir immédiat, et d’autre part, notre cortex orbitofrontal, qui, si on lui en laisse le temps, anticipe les conséquences de nos choix et nous oriente vers des options plus raisonnables. Ce circuit, par opposition, est le circuit "froid".
Pour être plus clair : Imaginez vouloir perdre du poids et devoir choisir entre une pomme et votre pâtisserie préférée. Deux régions de votre cerveau vont alors s’affronter : le circuit chaud, qui va vous pousser à manger la pâtisserie, et le circuit froid, qui anticipe les conséquences de votre choix en fonction de votre objectif (perdre du poids). Ce dernier vous orientera davantage vers la pomme.
Dans la réalité et la plus part du temps, nous choisissons la pâtisserie, car nous succombons au plaisir immédiat !
Alors comment laisser notre cortex préfrontal prendre une décision raisonnable et raisonnée ?
Réponse dans : Quelles thérapie, Article : "7 clés pour améliorer le contrôle de soi".