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FAIRE FACE A L'ANXIETE

En thérapie Comportementale et Cognitive, le thérapeute travaille sur 3 niveaux : le niveau émotionnel, cognitif et comportemental.

  • Au niveau émotionnel :
    L’anxiété provoque dans le corps une réponse physiologique de stress. Le thérapeute apprend au patient à gérer son stress par des exercices simples et rapides de relaxation, applicables à tout moment et en toutes circonstances.
  • Au niveau cognitif :
    Le thérapeute montre au patient qu’il se projette en permanence dans le futur en anticipant des évènements catastrophiques. Dans ces projections, le patient :
    - surestime la probabilité d’apparition de l’évènement,
    - surestime le gravité de l’évènement,
    - sous-estime ses capacités et compétences à faire face à cet évènement redouté,
    - sous-estime le soutien de son environnement.
    Pour contre-carrer ce fonctionnement, le patient apprend à faire la différence entre les soucis qu’on appelle de type 1 et les soucis de type 2.
    Les soucis de type 1 existe dans le présent.
    Les soucis de type 2 sont des projections dans le futur de ce qui « pourrait » arriver.

Face aux soucis de type 1, le patient apprend la technique de la résolution de problème : Quel est mon problème, présent ici et maintenant ? Quels sont les solutions envisageables ? Quels sont les avantages et les inconvénients de chaque solution possible ?

Face aux soucis de type 2, le patient peut :
- au lieu de sur-estimer les dangers, essayer d’évaluer de manière plus objective l’information,
- repérer que l’hypothèse qu’’il fait,par rapport à une situation, n’est qu’une hypothèse (dramatique) parmi d’autres hypothèses (moins dramatiques),
- activer d’autres hypothèses alternatives,
- évaluer le pour et le contre de chaque hypothèse.

Par ailleurs, la thérapie s’applique à repérer les distorsions cognitives qui font obstacle aux solutions et à démonter les conséquences positives que le patient anxieux attribue au soucis. Ainsi se faire du souci peut empêcher l’évènement de se produire ou le fait de se faire du souci est vécu comme normal, adapté et aidant.

  • Au niveau comportemental :
    Le thérapeute encourage le patient à mettre en place les stratégies de solutions de problèmes et à développer des attentes d’efficacité, à affronter les situations évitées et
    à prévenir les réponses de vérification, qui sur le moment, apaisent le patient mais, à terme, augmentent son anxiété.